Mercredi matin, la journée a débuté par un tournage au secrétariat de la mairie de Montfort. Mireille et Sylvie se sont prêtées au jeu de la caméra et moi j’ai adoré jouer avec les différents reflets du lieu pour les filmer en train de travailler.
En sortant de la mairie, une dame m’a interpellé pour m’inciter énergiquement à parler du rugby qui est « l’âme du village »… Pour le moment, je n’ai pas trouvé l’angle pour traiter ce sujet, mis à part une évocation légère via Lulu Camescasse… Peut-être qu’avant de clôturer ma résidence, je trouverai une façon d’en parler à ma manière…
Ensuite, les coups de fil ou rencontres se sont enchaînés pour organiser la suite des tournages des films en cours d’élaboration mais aussi avec les différentes interlocutrices journalistes qui suivent la résidence et les partenaires institutionnels qui souhaitaient passer au local. A 17h, j’avais la tête farcie de tous ces échanges si différents et intéressants mais qui m’ont demandé de la concentration et un peu d’à-propos.
La journée n’était pourtant pas terminée, j’avais rendez-vous pour un tournage à St-Paul-les-Dax avec Jeanine Berilhe qui est née dans la métairie du musée de Chalosse en 1931. Moi qui m’étais promis de ne plus faire de nouveaux sujets de films avant d’avoir terminer tous ceux qui sont en cours, c’est raté, je ne pouvais raisonnablement pas refuser une telle rencontre. Maintenant j’aimerais bien pouvoir aller filmer la métairie reconstituée du musée, la demande est faite, en attente pour le moment…
Jeudi matin, la pluie a un peu cessé et m’a permis d’aller filmer en extérieur : au nord de Montfort-en-Chalosse où j’avais repéré un quatrième portail ouvert sur l’espace et ensuite le long de la voie verte sur un tronçon que je n’avais pas encore exploré. J’avais rendez-vous avec les chevaux, les oiseaux, les chevreuils, les chiens et leurs maîtres-maîtresses. Et la grande surprise de la matinée c’est un appel que j’espérais depuis quelques jours qui me permettrait de faire avancer prodigieusement le film autour de l’architecte René Ladeux. Je croise les doigts pour que ce premier contact grandisse, ce serait formidable.
Là, il pleut de nouveau, j’en profite pour tenir ce journal de bord de résidence et sauvegarder les rushes en attendant de pouvoir m’atteler aux montages.