filmé sur la route d’Issarbe, le 30 octobre 2019

Plus on descend vers le Sud de la limite du village, plus l’accès est compliqué quand on n’est pas “randonneur confirmé” car on arrive vers la Pierre St Martin et la frontière espagnole, très rocailleuse. Et pleine de gouffres…

J’y retournerai peut-être, plus tard, accompagnée par des connaisseurs (avis aux amateurs !) pour compléter le projet.

Un vent de folie douce souffle sur la microscopique apparemment…

Est-il provisoire ? Pérenne ? J’avoue l’ignorer totalement…

Toujours est-il que juste après avoir tourné le dernier plan du film, je suis tombée et j’ai fini aux urgences d’Oloron ! Tout en me retournant la cheville, la tête a peut-être vrillé un peu aussi ?

filmé le 12 octobre 2017, à Lourdios

Ce film pourrait être une dédicace à Lydie Paquet qui m’a appris le joli mot de Paréidolie*…

Comme monsieur Jourdain, qui faisait de la prose sans le savoir, je faisais des paréidolies à tour de bras en l’ignorant…

* Une paréidolie est une sorte d’illusion d’optique qui consiste à associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable, souvent une forme humaine ou animale. C’est cette étonnante capacité du cerveau humain à “donner du sens”  là où il n’y en a pas réellement, et dont les mécanismes cognitifs sont encore mal connus.

Plus généralement, la paréidolie permet de saisir que toute perception est construction : c’est le sujet qui donne du sens à des stimulis perceptifs. Les exemples dans la vie courante sont légions : formes familières dans les nuages et dans diverses tâches et objets. (définition empruntée à : https://www.grapheine.com/divers/la-pareidolie-voir-des-visages-partout)

la microscopique est sur parlem tv, une web télé associative, participative, d’éducation populaire dont le berceau se trouve à Nogaro
merci à Jean-Luc Galvan d’avoir eu l’idée de cet échange culturel et territorial !

Délibérément, je choisis -de plus en plus- de ne pas rendre la microscopique tributaire de l’actualité.

L’actualité a un petit côté futile et éphémère : elle fait entrer les images dans un flux continu donnant le vertige ; elle n’a pas vraiment de sens.

Or, les moment que chacun consacre à créer des images, ou à être filmé, sont des moments importants. C’est un bout de notre temps sur terre que nous donnons.

Alors, je préfère ne pas me préoccuper de Dame Actualité afin de ne pas faire les films dans l’urgence …prendre le temps de réfléchir …ruminer les images et la construction possible d’un film…

La microscopique le permet, autant en profiter !

C’est exactement ce qui s’est produit pour D’un corps à l’autre

Le spectacle Songe d’une nuit irradiée a eut lieu le 19 août dans le cadre des Mardis de l’Insolite.

J’avais tourné (avant) quelques bribes au hasard d’une agréable soirée d’été.

Une répétition. Dans une grange de Féas.

J’ai pris mon temps pour effectuer le montage…

Merci à Cynthia et Valentin pour leur disponibilité, leur talent, leur sympathique présence ce soir-là.

 

avec Cynthia Chicorp et Valentin Laborde

filmé vendredi 1er août 2014 à Féas